Une fois la demande en mariage faite, c’est l’euphorie qui prend le dessus. On se met à imaginer le jour parfait, et tous les préparatifs que l’on pourra mener de front avec les potes ou les copines. Puis vient la question fatidique ; qui récompenser de son amitié en ce jour si particulier ? Qui parmi les amies les plus proches auront cet honneur de parader au plus près de la reine d’un jour ? Le choix se fait souvent rapidement, sur les sentiments du moment. Parfois trop rapidement…
Peut-on vraiment changer de témoin aussi près du but ?
L’emballement, l’hystérie du moment, l’euphorie du mariage… voilà autant de coupables qui vous ont fait choisir la ou les mauvaises personnes. Avant de choisir votre ou vos témoins, vous devez prendre le temps de la réflexion et vous poser les bonnes questions, du genre ; si j’ai un gros problème à 4 h du matin, sur qui puis-je compter ? Rappelez-vous que votre témoin est la personne qui signe sur les registres, qui témoigne donc de l’effectivité de votre mariage. Son nom est à jamais relié au vôtre sur tous les documents. Et cette inscription est irréversible. Elle restera à jamais gravée dans les annales administratives. Dans plusieurs siècles, vos descendants pourront y encore retrouver la trace des vos témoins. Alors si vous avez le moindre doute sur vos témoins, même à 3 mois du mariage, n’hésitez surtout pas en changer.
Pourquoi changer de témoin ?
Les raisons qui poussent à tel chambardement dans l’organisation de votre mariage peuvent être nombreuses :
- Tensions de plus en plus apparentes avec le reste du groupe et des proches
- Critiques acerbes sans cesse renouvelées, à de nombreux sujets
- Forme de jalousie décelée
- Implication trop forte, jusqu’à vouloir tout gérer
- Incompatibilité d’humeur avec votre conjoint ou conjointe, ou votre famille
- …
Mais la raison la plus fréquente est bien plus anodine que cela. Depuis le lycée, voire plus tôt, on avait conservé des amitiés que l’on croyait fortes avec nos copines de toujours. A la vie à la mort qu’on s’était dit. Et on y croyait. Sincèrement. Alors à l’heure de se marier, c’est tout naturellement que l’on se dirige vers ces vieilles amies. Comment pourrait-il en être autrement ? Mais voilà. La force du temps, l’éloignement géographique aussi, et les vies qui se séparent, par ce qu’elles n’ont finalement plus grand-chose en commun. Il faut être lucide et éviter de tomber dans le piège des relations devenant toxiques au fil du temps. Reconnaissez que vous n’avez que très peu de contacts avec ces ‘amies’, que la proximité que vous partagiez avant n’existe plus vraiment. Avant qu’il ne soit trop tard.
Dans le doute, abstenez vous
L’idéal, c’est de ne pas se précipiter au moment du choix. Mais bien souvent le cœur l’emporte (et c’est beau !) et nous fait commettre une erreur. Il sera difficile de dire à son témoin qu’au final, il ou elle n’est pas conviée au mariage, parce que ce n’était tout simplement pas la bonne personne au bon endroit. Mais il sera encore plus difficile de passer une journée de mariage avec un témoin gênant, pas à sa place. Et l’angoisse se lira autant sur votre visage que sur le sien. Autant prendre son courage à deux mains et épargner aux convives ce genre de sensation. Ce qui compte avant tout, c’est le jour J, votre mariage, le truc que l’on ne vit qu’une seule fois dans sa vie. C’est ce jour là qui doit être pleinement réussi, sans anicroche aucune. Et le rôle de votre témoin, c’est justement de s’intégrer parfaitement, de travailler à la réussite de cette journée, de s’oublier pour témoigner de l’amour qu’il ou elle vous porte, d’apporter son histoire de vous, de vous accompagner tout au long du processus. En bref, vous devez pouvoir pleinement compter sur votre témoin. Au moindre doute, abstenez-vous de faire appel à lui ou à elle.