Voilà une question épineuse, qui, fort heureusement, ne se présente pas à tous les mariages. Mais avouez que si vous devez vous la poser, c’est qu’il y a un truc qui cloche niveau ressenti. Le but du jeu, c’est de ne pas devoir en arriver à cette extrémité. Et si on peut vous en parler, c’est qu’on a eu des exemples, parfois, bien compliqués à gérer…
La panique après l’emballement
C’est heureusement le cas le plus courant, celui de l’euphorie mal contrôlée. Vous êtes tellement heureux (ça arrive aussi aux hommes !) que vous seriez prêts à inviter la Terre entière. Le hic, c’est que votre budget ne vous le permettra sûrement pas. Et même dans le cas où il le pourrait, imaginez la taille de la salle de réception. Il faut donc faire des choix. Et, avant de se précipiter, il convient de réfléchir en pesant tous les paramètres. Seulement à ce moment là, la liste d’invités peut sortir. Ça évite bien des malaises quand il faut aller prévenir une amie qu’au final, bah non, elle ne sera pas invitée. En espérant qu’elle n’avait pas déjà acheté sa tenue et prévenue toute sa famille…
Les doutes et la culpabilité
Dans notre entourage, on a tous des gens qu’on invite pour faire plaisir à nos plus proches. On ne peut pas laisser la tante Hortense toute seule le jour de son mariage alors que tout le reste de la famille sera présente. Idem pour l’ami lointain mais proche du témoin. Etc. Et pourtant, on le sent bien qu’il y a quelque chose qui ne nous plaît pas. Ce ressenti là, il faut y faire attention. Mais il faut bien l’analyser. Est-ce que c’est une vielle peur irrationnelle qui le commande ? Ou bien est-ce vraiment un mauvais feeling ? Dans ce cas, il est toujours préférable de ne pas inviter et d’assumer ses choix auprès des autres invités, d’exprimer sincèrement ses raisons. Les inviter par culpabilité est aussi un choix, mais s’il doit hanter toute la préparation du mariage, cela finira par une ‘désinvitation’. Je n’ose même pas imaginer comment désinviter quelqu’un qu’on a invité par culpabilité.
La meilleure amie qui tourne à l’étrange
Ça, c’est un cas de rupture d’une vielle amitié. Ne plus assumer sa vieille copine, sa confidente, celle avec qui on a fait les 400 coups devant sa famille, c’est un véritable cas de conscience. Mais ça arrive. Au départ, il n’y a évidemment aucun doute possible. La meilleure amie pourrait même être témoin. Mais au fur et à mesure que la date fatidique approche, elle commence à adopter des comportements étranges. Du moins, vous les remarquez. Peut-être est-ce vous qui avez changé ? En tout état de cause, vous mesurez désormais la distance qui vous sépare d’elle. Et il vous apparaît clairement qu’elle n’aura finalement pas sa place à votre mariage. La révélation fait place à la douleur. Parce que là, si vous devez faire sans elle, vous savez que cette histoire là est terminée. Malheureusement, ce n’est pas un cas que vous pouvez contrôler… Il vous faudra faire pour le mieux.
Le couple d’amis qui se sépare
Autre cas de conscience, le couple d’amis qui se séparent à quelques semaines, voire à quelques jours de votre mariage. Comment inviter les deux à une échéance aussi proche ? Est-on certains qu’ils sauront se tenir, l’un et l’autre ? Est-ce qu’ils supporteront même de se voir ? Psychologiquement, ça peut être violent, pour l’un comme pour l’autre. Et pour vous, ressentir ce mal-être de vos amis le jour de votre mariage, on ne peut pas dire que la perspective vous enchante vraiment. Et on le comprend. D’un autre côté, vous marier sans vos amis, c’est moins funky. Alors comment fait-on ? Si ce sont réellement des amis, la bonne discussion s’impose. Mais au final, vous devrez faire des choix. Et il y a de fortes chances pour que vous soyez forcés de désinviter l’un des deux protagonistes, voire les deux.