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Offrir des dragées à ses invités : un petit geste qui fait plaisir !

Les dragées, c’est la tradition que l’on retrouve dans toutes les cérémonies. Mariages, baptêmes, communions, ce petit bonbon au cœur d’amande procure toujours autant de plaisir au moment de sa réception. Quelle que soit la fête prévue, il existe différentes façons de donner les dragées, en signe de remerciement à ses invités. Et aucune règle précise n’impose quoi que ce soit à ce sujet. Vous êtes libres d’en donner à tous vos invités comme de sélectionner ceux qui y auront droit.

 

Le fait d’offrir des dragées est bien inscrit dans nos traditions. Que ce soit lors d’un baptême ou d’une communion, mais également à l’occasion d’un mariage. Certains décident de délivrer le précieux paquet à tous les invités, y compris ceux qui ne viendront qu’au vin d’honneur. D’autres, au contraire, privilégient les convives du repas. Chacun peut faire comme il l’entend. Car le plus important à l’heure d’offrir des dragées tient plus dans la forme que dans le fond.

D’où vient la tradition des dragées ?

Depuis notre plus tendre enfance, nous avons assisté à maintes reprises à cette remise de dragées aux invités. Sans jamais que personne ne nous donne la signification exacte de ce geste, ni comment il s’est immiscé dans nos traditions. La dragée connaît plusieurs origines. En Grèce antique d’abord, où la trágêma est une friandise servie pour le dessert. Puis en Rome antique, vers 170 avant J.C., quand un confiseur, Julius Dragatus, aurait laissé tomber une amande dans un pot de miel alors qu’il préparait le baptême d’un patricien.

Il se dit aussi qu’elle serait née au Moyen-âge et qu’elle serait issue de la sève d’un arbre courant en Anatolie. Mais ce qui est sûr, c’est qu’un apothicaire de Verdun qui cherchait à améliorer le conditionnement de ses amandes pour le transport a l’idée de les enrober de miel et de sucre. Et nous sommes en 1220. L’idée originale fait florès et Verdun devient le symbole de la dragée. Le miel est vite remplacé par le sucre de canne, ramené du Moyen-Orient par les croisés. La sucrerie est alors plus lisse et se vend encore mieux.

Au fur et à mesure du temps, on lui prête même des vertus curatives. Elle est sensée rafraîchir l’haleine et faciliter la digestion. C’est pourquoi à chaque banquet familial, il y en a sur la table. Comme la grande partie de ces banquets est liée à un événement précis comme un baptême, un mariage ou une communion, voilà comment la dragée est entrée dans nos traditions. La dragée connaît un succès international. On en trouve à Constantinople et même en Russie. Les rois de France en raffolent à la cour.

 

La transformation des dragées au 18ème siècle

C’est en 1750 que la dragée que l’on connaît aujourd’hui naît réellement. Pour la première fois, Pecquet, confiseur de son état, fait cuire du sirop de sucre autour d’une amande. C’est une telle réussite que Paris prend le pas sur Verdun. Conséquence indirecte, le commerce du sucre revient désormais aux confiseurs en 1777. Les apothicaires, seuls jusqu’alors à pouvoir commercer du sucre, perdent leur privilège. Pour la petite histoire, sachez qu’autrefois, au cours de certaines fêtes, il était de coutume de lancer de petites dragées. Par glissement sémantique, les boulettes de plâtre ou de papiers que l’on lance depuis s’appellent des confettis. Confetti n’est autre que la traduction italienne de dragée… Et les deux sont souvent présents lors d’un mariage.

D’ailleurs, en Italie, il existe un code couleur pour les dragées. Blanc pour un mariage ou pour une communion, bleu ou rose pour un baptême, rouge pour un anniversaire ou un diplôme. Et ce n’est pas tout. Les noces de coton sont soulignées par une dragée rose. Pour les noces d’étain (10 ans de mariage), c’est une dragée jaune. Pour les noces de perle (30 ans de mariage) c’est le bleu océan qui est de rigueur. Quant au blanc, il est réservé aux noces de diamant (60 ans de mariage).

Comment offrir ses dragées ?

En effet, depuis le temps que la tradition existe, tout le monde sait qu’il recevra son paquet de dragées. Pour vraiment marquer le coup, il vous appartient donc de trouver une note d’originalité. Si, pour les enfants, le principe d’une petite chasse au trésor peut s’avérer être une bonne idée, les adultes sont plus réceptifs à un don plus formel, pourquoi pas avec un petit mot personnalisé. Lors d’un mariage, les époux peuvent donc se promener dans l’enceinte du lieu de réception, avec un panier chargé des sucreries tant attendues.

Ainsi, le don des dragées se fait personnellement, et permet à chaque invité de goûter à son petit moment privilégié avec le roi et la reine d’un jour. Plus classique, le sachet posé dans l’assiette peut également servir de point de repère à chaque convive. Avec ou sans petit mot, mais avec le prénom et le nom noté sur une étiquette. Les dragées permettent donc à chaque convive de trouver sa place sur le plan de table. Vous faites d’une pierre deux coups. Petit détail qui a son importance, n’oubliez pas de noter la date et l’événement sur ces étiquettes. C’est aussi un souvenir que chacun emportera avec lui.

Mais d’autres idées peuvent fleurir, selon le cadre de la réception. Si vous recevez en plein air, les petits paquets peuvent être suspendus aux branches d’un arbre, avec une guirlande de fleurs ou des lanternes, pour une ambiance douce et colorée. Les dragées peuvent aussi être déposées à côté de votre livre d’or. En invitant chaque convive à aller chercher sa bonbonnière, vous l’incitez également à remplir le livre d’or. A chacun son style, et à chacun son moment.

Mélanie:
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