Se marier dans la robe de sa maman

Se marier dans la robe de mariée de sa maman

Même si le phénomène est encore rare, il existe de nombreuses raisons qui peuvent pousser une jeune femme à porter la robe de mariée de sa mère le jour de son propre mariage. Est-ce une bonne idée ? Personne ne peut vraiment le dire. Ce genre le genre de décision qui appartient à 100 % à la future mariée. Un choix personnel indiscutable en quelque sorte. Mais sachez qu’il est aussi possible de réutiliser la robe de mariée de sa maman, en y apportant des modifications plus ou moins importantes.

Pourquoi réutiliser la robe de mariée de sa mère pour son mariage ?

En règle générale, le fait de choisir de porter la robe de mariée de sa mère le jour J n’est pas une décision prise sur un coup de tête. Il existe en réalité une forme d’hommage, comme si le mariage devenait une double célébration. Ou inscrivait le lien symbolique qui unit les femmes de la famille. Sans que cette liste soit exhaustive, voici quelques unes des raisons qui peuvent pousser à opter pour le choix de la robe de sa maman ;

  • Pour porter le souvenir d’une mère défunte qui attendait tant ce moment ;
  • Pour signifier une forte complicité mère/fille ;
  • Pour faire perdurer une tradition séculaire et marquer le lien matrimonial dans un monde exclusivement patriarcal ;
  • Pour la beauté du geste ;
  • Pour l’inscrire dans un thème de mariage vintage, seventies ou eighties ;
  • Pour faire des économies substantielles sur une robe que l’on aura juste besoin de rafraîchir…

Dans certaines familles, un morceau d’étoffe de la robe d’une lointaine ancêtre est toujours cousu au revers de la robe de mariée. Il s’agit d’une vieille tradition, marquant symboliquement la généalogie féminine de la famille. Puisque le nom est réservé aux hommes, les femmes se transmettent un autre symbole de filiation. Il ne peut s’agir de la robe complète, plutôt dédiée au musée qu’à être portée. De la même façon, les robes que portaient nos mamans le jour de leur mariage ont également vieilli. Il arrive donc souvent que l’on doive y apporter des retouches.

Apporter des modifications

Très rares sont les cas où une jeune femme parvient à se glisser à la perfection dans la robe de mariée de sa mère. Pour différentes raisons, il est donc nécessaire d’apporter quelques retouches à cette ancienne robe. Soit parce que le tissu est défraîchit et que les dentelles se détachent, soit parce que la coupe de l’époque ne sied plus aux conventions actuelles. Avant de vous lancer dan une telle démarche, posez-vous les bonnes questions,

  • Pourquoi je tiens à porter la robe de maman ?
  • Est-elle d’accord que je la porte ?
  • Est-elle d’accord que je la retouche ? Et dans quelle mesure ?
  • Combien ça va me coûter ?

Parce qu’il n’est pas dit que les retouches coûtent moins cher qu’une nouvelle confection. Tout dépend de ce que vous avez à retoucher et de la qualité des tissus d’époques… En somme, de la charge de travail. Contrairement aux idées reçues, retoucher la robe de sa mère peut revenir à bien plus cher que de la reproduire intégralement depuis son patron par exemple…

Trouver LA bonne couturière

Vous l’avez compris, le gros problème du travail de retouche tient à divers éléments difficilement maîtrisable ;

  • D’abord, les différences de morphologie entre mères et filles ;
  • Ensuite, le fait de retrouver les mêmes tissus qu’à l’époque ;
  • Enfin, le jaunissement inéluctable des tissus blancs.

Même travaillée dans les plus nobles tissus, les robes de mariées subissent elles aussi les affres du temps. Si bien que le blanc jaunit, que la robe est parfois attaquée par les mites et que ses coutures se défont inlassablement, quand on ne constate aucune déchirure. Pour le jaunissement, il suffit de faire blanchir direz-vous. Certes. Mais l’opération reste délicate car elle attaque les fibres et les fragilise encore plus. L’autre aspect complexe, ce sont les tissus. Comment retrouver exactement les mêmes dentelles qu’à l’époque ? Brodées de la même façon ? La recherche peut s’avérer longue et même totalement infructueuse. De plus, trop de retouches abîment également le tissu.

Il faut donc parvenir à trouver l’exact compromis entre les retouches à effectuer, les zones à blanchir et les tissus neufs à retrouver pour remplacer ceux trop usagés. Et pour cela, il vous faut impérativement LA bonne couturière. Celle qui non seulement dispose des compétences techniques pour réaliser l’impossible, mais qui peut aussi jouir d’un réseau de professionnels lui permettant de trouver les pièces rares indispensables. Et ça, ça n’est pas gratuit. Attendez-vous donc à devoir faire face à des frais très élevés.