Doit-on nettoyer sa robe de mariée avant le mariage ?

La tradition sortie de nulle part l’emporte-t-elle toujours sur la raison et sur l’hygiène ? Avez-vous réellement peur de laver votre robe de mariée ? Que ce soit avant ou après le mariage, il va de soi qu’il faut laver sa robe de mariée. Reste à savoir comment le faire et/ou à qui confier le précieux Graal.

Une peur irrationnelle qui vient d’on ne sait où…

On a eu beau chercher, on n’a jamais trouvé de raison historique, légendaire ou traditionnelle expliquant pourquoi il ne faudrait jamais laver sa robe de mariée avant le mariage. Peut- être est-ce un complot organisé par le lobbying anti-blanchisseurs ? Tellement bien inscrit dans les mémoires collectives qu’il a fait naître une forme de superstition interdisant de laver sa robe de mariée. Certes, après une journée comme celle vécue lors d’un mariage, il est clair que l’ADN de la mariée marque la robe. Transpiration, salissures et autres maladresses auront eu raison de sa blancheur virginale initiale. Mais souhaite-ton réellement conserver sa robe dans un tel état ? Pourquoi conserver un tel symbole si c’est pour le livrer aux champignons et autres larves d’insectes qui se délecteront des tissus abîmés ?

Il arrive que certaines jeunes femmes se décident à réutiliser la robe de mariée de leur mère. Mais que faire si vous la trouvez dans un état approchant le fond de votre poubelle ? N’ayez aucune crainte mesdemoiselles. Nettoyez votre robe avant votre mariage si celle-ci en a besoin. Aucun dragon ne viendra dévorer vos chaussettes pendant la nuit. Pas plus qu’une pluie de malheurs ne viendra s’abattre sur vous. Une robe de mariée, c’est un symbole, une image qui contient mille choses, mille idées, mille émotions. Mais c’est aussi et surtout une robe qui doit être rayonnante, confortable et si possible hygiénique. N’oubliez pas qu’elle va vous coller à la peau pendant une très longue journée. Et puis les superstitions. Ça ne fonctionne que si l’on y croit…

Lavez votre robe

A moins que votre de robe de mariée n’ait été portée par quelqu’un d’autre avant vous, il n’est pas forcément nécessaire de la nettoyer. Mais au moindre doute, il en va de votre hygiène, et donc de votre santé. Le seul hic, c’est qu’on ne peut pas la nettoyer n’importe comment. Évitez donc le lave-linge et le sèche-linge dans la foulée.

Pour commencer, optez pour le lavage à la main. Dès le lendemain des noces. Ainsi les éventuelles tâches n’auront pas le temps de s’incruster. Tout ce que vous pourrez retirer à l’aide d’un savon neutre sera déjà ça de gagné. Quant au séchage, rien de mieux que l’exposition directe au soleil. Il vous restera à repasser votre habit de lumière, en faisant attention aux dentelles, aux cotons et aux gazes.

Toutefois, si vous ne parvenez pas à enlever toutes les tâches, ou que vous craignez de faire des bêtises, confiez directement votre robe de mariée au pressing. Choisissez bien votre pressing et vous retrouverez une robe parfaite, prête à l’emploi. Une fois sortie du pressing, inutile de la repasser. Vous pouvez l’accrocher directement à votre penderie. En évitant de plier votre robe, vous lui éviter de prendre un mauvais pli ou de voir apparaître sur elle des tâches jaunes relatives à sa vieillesse ou la vieillesse du carton dans lequel elle est conservée.

Portez une attention particulière aux tissus naturels

Si vous avez fait réaliser un véritable chef d’œuvre, il y a de fortes chances pour que les tissus qui composent votre robe de mariée soient des tissus naturels, nobles de surcroît. Ils sont certes bien plus beau, bien plus rayonnants que des tissus synthétiques. Mais ils se dégradent également plus vite. Et cela peut vitre s’avérer un problème. A toutes les étapes de l’entretien, prenez donc un soin particulier de ces étoffes précieuses. Encore une fois, en cas de doutes ou d’hésitations, confiez votre bien à un professionnel. Mais au moment de ranger votre robe, emballez-la dans un papier de soie et laissez-la pendre dans un lieu à l’abri de la lumière et de l’humidité. L’autre solution côté conservation, c’est la mise sous vide d’air. Les sacs dits de compression peuvent être une très bonne idée. L’air ne parvenant pas, la dégradation aérobie n’existe plus. Mais attention au coup de fer à repasser le jour du déballage…